Quand France Travail devient France Suicide
La grande illusion du soutien aux demandeurs d’emploi
Bienvenue dans l’univers fascinant, ou plutôt affligeant, de France Travail, ce monument d’inefficacité et de désintérêt total, déguisé en mission de service public.
Ce lieu mythique où paraît-il, on aide le « petit peuple » à trouver du travail.
Spoiler : vous aurez plus de chances de découvrir une fontaine de jouvence cachée dans votre jardin que de décrocher un emploi grâce à France Travail. Croyez-moi, j’ai tenté l’expérience.
DS : Ma recherche d’emploi infructueuse a généré un stress qui m’a carrément laissé un souvenir nerveux, qui ferait pâlir les pires crises de hoquet. Imaginez-vous donc hoqueter toutes les cinq secondes, 2 à 3 soubresauts sans relâche, du matin au soir. Vous finissez par vous terrer chez vous, évitant chaque sortie comme la peste, tellement le regard des autres devient insupportable, tellement vous avez honte de votre état de santé. Mais ça, notre grand messie de France Travail n’en a cure, tellement que ce ne sont pas ses proches qui subissent ce genre de malheurs, ce qui permet à ces bourreaux de l’aide à l’emploi, de mieux comprendre la souffrance du petit peuple. Mais qu’est-ce qu’il s’en fiche que tu aies des pensées de vouloir en finir avec toi-même tellement cette vie devient insupportable …
Revenons au temple du suicide collectif
Ma rencontre avec ce temple m’a laissé des séquelles bien plus marquées que mes tentatives d’obtenir une simple aide. Ah les conseillers aux paroles issues d’une série B et ce fameux directeur M. Jürgen Becker de l’agence France Travail à Forbach, un vrai chevalier de l’absurde. Au lieu de m’accompagner dans mes difficultés, il a jugé bon de me radier. Oui, radié. Pourquoi ? Parce que j’ai manqué un rendez-vous, mais attention, pas un manquement dû au désintérêt ou à la négligence : j’étais malade, prescrit d’anxiolytiques pour calmer une santé mise à rude épreuve, causée par une recherche d’emploi aussi infructueuse qu’un terrain de golf en plein désert.
Un stress qui est en train de me tuer !
Et qu’a fait ce cher M. Becker ? Il a estimé, dans son immense sagesse, que mon absence était injustifiable. Mon médecin ? Mes prescriptions ? Ridicules, pour lui. On m’a dit qu’un certificat médical serait pris en compte, qu’il suffirait d’apporter une preuve pour justifier ma situation. Mais non ! À France Travail, la règle est simple : c’est marche ou crève. Littéralement. Une absence, même pour raison de santé, vous place dans la catégorie des parias, condamnés à l’exil administratif.
Ce système ? Une double peine pour ceux qui sont déjà fragilisés.
Pas de travail, pas de revenus, et maintenant même plus de droit au soutien. Les dés sont jetés, et vous êtes condamnés. Imaginez l’ironie : un organisme censé « soutenir les demandeurs d’emploi » qui décide de leur couper les vivres et de les laisser se débrouiller avec leurs ennuis de santé … De crever la gueule ouverte, voilà le terme exact. Comme un bourreau avec son sourire condescendant, France Travail semble oublier une chose essentielle : derrière chaque demande d’aide, il y a une personne, une vie, un quotidien souvent bien trop fragile, une souffrance sans commune mesure de ces temps modernes.
Mais ne vous inquiétez pas, chers lecteurs. Les hauts fonctionnaires continuent de travailler dans le confort, bien à l’abri des tourments du petit peuple. Nous, nous subissons. Parce qu’au fond, France Travail n’a qu’un but : exister pour justifier son propre salaire et le maintien de son existence. Combien d’entre nous ont vu nos situations s’aggraver après un passage à l’agence ? Combien de fois nous a-t-on donné des conseils aussi vagues qu’inutiles, et combien d’entre nous ont subi des décisions qui ne font qu’aggraver notre précarité ?
Alors, que reste-t-il à ceux que France Travail abandonne ? Une poignée de dossiers, une boîte de médicaments pour tenir le coup, et ce même sentiment d’être broyé par un système où la compassion a cédé la place à la bureaucratie aveugle. On est radiés, on est ignorés, et pourtant on nous répète que l’on vit dans une société d’égalité et d’entraide. Drôle d’entraide, non ?
Parce qu’à force de piétiner les plus fragiles, ils nous poussent peu à peu vers le vide. Mais je refuse de tomber en silence. La colère, aujourd’hui, se transforme en mots. Et chaque mot ici est une petite revanche contre ce système déconnecté qui préfère radier plutôt qu’aider, punir plutôt que soutenir.
France Travail ? Appelez ça France Suicide. Parce qu’à force d’écraser les plus vulnérables, ils nous poussent avec méthode et assurance vers le gouffre, le passage à l’acte, et tout cela avec un sourire bureaucratique en coin. Aujourd’hui, la colère se fait plume. Chaque mot est une gifle adressée à ce système hors-sol, ce monstre administratif qui préfère décapiter plutôt qu’aider, broyer plutôt qu’accompagner.
David SCHMIDT
Signer la pétition pour mettre fin à France Travail et donner les pleins pouvoirs au secteur privé.
pétition-flyer-a
https://chng.it/8NZ9YWGZXm
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