Sévérino Caruso et Philippe Koren, réalisateurs du film documentaire « Le Feu Sacré, Lumière de la résurrection du Christ », sorti en salles le 30 octobre 2024. Ce film explore le phénomène annuel de la flamme mystérieuse qui apparaît chaque Samedi saint de la Pâques orthodoxe dans le Saint-Sépulcre à Jérusalem, perçu par de nombreux croyants comme un signe manifeste de la résurrection du Christ. Dans une interview récente, Sévérino Caruso et Philippe Koren, partagent leurs motivations et les défis rencontrés lors de la réalisation de ce documentaire. Ils soulignent l’importance de ce phénomène pour la foi chrétienne et son désir de le faire découvrir à un public plus large.
Dans un coin paisible de l’Est de la France, une chapelle s’élève, accueillant le silence des prières d’un chrétien. Devant le Saint-Sacrement, il s’immerge dans une méditation profonde, son cœur et son esprit tournés vers la présence réelle du Christ. Dans cet instant sacré, une pensée le transporte à des milliers de kilomètres, à Jérusalem, au cœur d’un mystère vieux de plusieurs siècles.
Chaque année, lors du Samedi saint de la Pâques orthodoxe, un événement exceptionnel se produit dans le Saint-Sépulcre, ce tombeau vide où les Évangiles relatent la résurrection de Jésus. Une lumière, douce et mystérieuse, apparaît spontanément, sans intervention humaine. Cette flamme, que les croyants perçoivent comme un miracle, est un témoignage vivant de la foi chrétienne, une manifestation que beaucoup interprètent comme un signe tangible de la Résurrection du Christ.
Dans la tradition orthodoxe, ce phénomène est considéré comme un don divin, une lumière céleste qui descend sur terre pour réaffirmer une vérité fondamentale : le Christ est ressuscité. Transmise de cierge en cierge, cette flamme devient un symbole universel d’espérance et de vie éternelle.
Pour le chrétien priant dans sa petite chapelle française, ce souvenir du miracle de Jérusalem est une source de réconfort et de foi renouvelée. Dans le silence de sa méditation, il contemple le mystère de cette lumière, symbole d’un Christ toujours vivant, toujours présent parmi les hommes. Une lumière qui, au-delà des siècles et des frontières, continue d’éclairer les cœurs croyants.
Ainsi, cette flamme de Jérusalem n’est pas qu’un miracle lointain : elle devient un pont entre l’invisible et le visible, un rappel constant que la foi transcende le temps et l’espace, nourrissant l’âme de tous ceux qui l’accueillent.